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Ces 16 aliments pourraient vous coûter la vie…

Bild: Natalia Lisovskaya / Shutterstock.com

Il existe en France comme partout dans le monde, des plats, des aliments, qui peuvent vous être fatale.

Si vous partez en voyage et que l’on vous propose de tester de la nourriture locale, comme un poisson exotique ou encore des excréments d’un certain animal vivant dans la région, méfiez-vous ! Cela pourrait être la dernière fois que vous mangez quelque chose de votre vie. En effet, Certains aliments sont à éviter pour leur dangerosité sur notre santé. S’ils ne sont pas préparés correctement, ils peuvent vous tuer rapidement…

Soyez prudent, la prochaine fois que vous voyagerez en Asie et que vous commandez un repas sur un menu tout écrit en chinois.

1. Le Fugu

Bild: Beautiful landscape / Shutterstock.com

Aussi connu sous le nom de « poisson globe » ou « poisson ballon », le fugu est un mets qui peut vous tuer en 4 à 6 heures s’il n’est pas correctement préparé. C’est-à-dire si toutes les parties dangereuses n’ont pas été retirées. Le foie, les ovaires, les intestins, et la peau des Fugus contiennent un poison très toxique : la tétrodotoxine contre laquelle il n’existe pas d’antidote.

Au Japon, pays où il est régulièrement consommé, les cuisiniers doivent même posséder une licence spéciale pour avoir le droit de le préparer ce plat considéré comme très raffiné. Une personne non connaisseuse pourra le trouver un peu fade, mais la texture particulière, la rareté du mets et le folklore lié à sa préparation font de sa dégustation un événement singulier.

2. La cervelle de singe

Bild: kaman985shu / Shutterstock.com

La cervelle de singe est un plat traditionnel que l’on trouve en Asie. Vous avez sans doute vu le film de la saga Indiana Jones où l’on sert de la cervelle de singe à l’intérieur d’une tête de singe. Mais savez-vous qu’il s’agit d’un plat traditionnel qui se mange en Chine et dans certains autres pays d’Asie ?

En Chine, et dans d’autres pays, le singe est parfois présenté vivant et le crâne ouvert aux convives. On prête à ce plat la vertu de guérir l’incontinence. Ceci n’est pas une blague … Même s’il n’est pas mis sur les menus des restaurants pour touristes il existe belle et bien. Cependant si elle n’est pas suffisamment cuite elle peut transmettre la maladie de Creutzfeldt-Jakob.

3. Le sannakji

Bild: Kondratuk Aleksei / Shutterstock.com

Il s’agit d’un jeune poulpe qui se mange cru, alors qu’il vient d’être découpé vivant !

Ce poulpe que les coréens dégustent vivant pourrait pourtant leur donner la mort en quelques instants. Servi dans une assiette avec de la sauce sésame, le sannakji bouge devant les convives. Il est dégusté avec des baguettes, sans être cuit. Outre le fait que la vivacité du petit animal, rend sa dégustation difficile, elle peut également se révéler très dangereuse. En effet, les ventouses des tentacules peuvent s’accrocher au palet, sur la langue ou à la gorge, et provoquer un étouffement.

Mieux vaut bien le mastiquer, longtemps (très longtemps), c’est la clé pour éviter de mourir étouffé.

4. Le Fesikh

Bild: Dina Saeed / Shutterstock.com

Il s’agit d’un plat est préparé à base de poisson, principalement du mulet fermenté et salé et qui dégage une forte odeur. Le fesikh est consommé à la fête du printemps (fête de Sham El Nessim). C’est une spécialité culinaire en Égypte et au Soudan.

Les Égyptiens laissent sécher au soleil et conservent dans du sel. Une procédure qui doit être scrupuleusement respectée pour éliminer la bactérie Clostridium botulinum. Celle-ci peut contaminer le poisson et alors entraîner la mort de celui qui le mange… Chaque année, des cas d’empoisonnement, résultat d’une préparation incorrecte du fesikh, sont mentionnés dans les périodiques égyptiens.

5. Le sureau

Bild: Tom Curtis / Shutterstock.com

Il convient de faire la différence entre le sureau (Sambucus canadensis) et le sureau rouge (Sambucus pubens ou racemosa).

Le premier n’est pas toxique à proprement parler. Certaines de ses composantes biochimiques peuvent toutefois provoquer des réactions « indésirables » comme des irritations cutanées. La plante contient de faibles quantités de glycosides cyanogènes, dont la sambunigrine. Cette dernière est poison, mais seulement suite à la consommation de grosses doses concentrées, absorbées de façon soutenue. On peut manger les fruits de sureau frais à condition de ne pas exagérer.

En revanche, le sureau rouge est plus dangereux, car ses baies sont réellement toxiques. Elles peuvent entraîner des convulsions voire être mortelles si elles ne sont pas suffisamment cuites.

Il convient de faire preuve de prudence avant de manger des fruits sauvages. Si ça goûte mauvais et que c’est désagréable en bouche, c’est potentiellement hasardeux, voire dangereux.

6. L’akée

Bild: Craig F Scott / Shutterstock.com

L’akée, ou aki, originaire d’Afrique occidentale et cultivé dans les régions tropicales pour son fruit, comestible mais non sans dangers.

C’est une espèce proche du litchi que l’on trouve en Jamaïque. Les parties non comestibles des fruits contiennent deux toxines : se retrouve dans les graines et les arilles. Celles-ci contiennent de l’hypoglycine A et B, des toxines qui se transforment en acide toxique pour le foie. Des effets négatifs apparaissent surtout quand le fruit est consommé immature. Sa toxicité est éliminée par la cuisson. Les accidents dus à la toxicité de ce fruit sont un problème récurrent. Il provoque des vomissements, pouvant entraîner des convulsions et la mort, en particulier chez les jeunes enfants.

Alors pour éviter ça, il faut absolument ne manger QUE les arilles charnus au-dessus des graines et que le fruit soit mûr et frais.

7. Les palourdes de sang

Bild: Ng KW / Shutterstock.com

Avec un nom pareil, on sait déjà qu’il faut éviter ce plat et pourtant les Chinois en raffolent !

La palourde de sang, ou Tegillarca granosa est un crustacé qui vit à quelques mètres de profondeur sous le sable ou dans la boue. Ces mollusques, on les trouve dans la région Indo-Pacifique et pour les consommer sans danger il faut impérativement les faire cuire à l’eau bouillante. Les palourdes de sang contiennent des virus et bactéries très nocives (Hépatite A et E, typhoïde ou dysenterie). Les statistiques avancent même que 15 % des personnes qui en consomment sont infectées.

On comprend donc difficilement comment un tel animal peut-être consommé. Il est notamment interdit d’importer ces mollusques de la Chine vers les États-Unis.

8. Le Manioc

Bild: Julio Ricco / Shutterstock.com

Le manioc est certes un aliment consommé de différentes façons (bouilli, frit, cuit à la vapeur, grillé ou en purée), il reste tout de même dangereux pour l’Homme.

Le manioc amer, ou Manihot utilissima, est une plante-racine que l’on trouve dans les pays tropicaux. Elle contient de la linamarine pouvant se transformer en acide cyanhydrique aussi connu sous le nom de Cyanure d’hydrogène et provoquer de graves intoxications, voire la mort lorsqu’elle est consommée sans avoir été lavée et bouillie.

À ne pas confondre avec le manioc doux qui peut se déguster cru et ne vous causera aucun problème de santé.

9. La rhubarbe

Bild: Nadezhda Nesterova / Shutterstock.com

Attention aux tartes à la rhubarbe de Mamie !

Aussi surprenant que cela puisse paraître, consommer de la rhubarbe peut vous tuer. Ses tiges ne sont pas toxiques, mais en revanche, ses feuilles elles, sont très dangereuses. Consommées en trop grande quantité elles peuvent vous ôter la vie.

Les limbes des feuilles sont toxiques à cause de leur teneur en acide oxalique. De nombreux cas d’intoxication ont été rapportés, surtout en Grande-Bretagne pendant la Première Guerre mondiale, où la consommation de cette plante avait été recommandé. On peut voir apparaître des symptômes tels que nausées, vomissements, crampes abdominales et diarrhées.

Les feuilles sont également toxiques pour les animaux.

10. Le Casu Marzu

Bild: Paolo Certo / Shutterstock.com

Le Casu Marzu, en italien « fromage pourri », est un fromage sarde (Sardaigne) considéré comme le plus dangereux au monde.

Pour le consommer sans risque il faut attendre sa fermentation, accélérée par l’introduction volontaire de larves vivantes lors de sa conception. Lorsqu’elles sont dérangées, les larves peuvent sauter en dehors jusqu’à des distances de 15 cm, d’où les recommandations de protection des yeux pour ceux qui mangent ce fromage. Sinon, ces petites bestioles qui résistent aux sucs gastriques restent vivantes dans vos intestins et entraînent vomissements, douleurs abdominales, diarrhées sanglantes voire même pire…


Il n’est pas obligatoire de manger les asticots, certains les enlèvent et d’autres les gardent au moment de la dégustation mais on a du mal à imaginer qui pourrait manger un fromage pareil.

11. Le Pangium Edule

Bild: tupaiterbang / Shutterstock.com

Cet arbre que l’on retrouve en Indonésie, Papouasie et Malaisie produit des fruits toxiques contenant du cyanure d’hydrogène. Et si on les mange sans les avoir laissé fermenter, la mort peut difficilement être évitée. La fermentation de ces fruits consiste à disposer ses graines dans des feuilles de bananiers et les enterrer durant 40 jours. Les noyaux sont eux, moulus.

Malgré ce long processus auquel on doit les soumettre pour qu’elles soient consommées en toute sécurité, les graines ont joué un grand rôle dans l’alimentation des populations locales et constituent encore un ingrédient important de certains plats typiques. Pour cette raison l’espèce est souvent cultivée à proximité des villages.

12. La Nemopilema Nomurai

Bild: Vlad61 / Shutterstock.com

Elle prend ses quartiers dans les eaux japonaises. La nemopilema normurai est une énorme méduse pouvant atteindre jusqu’à 2 mètres et 220 kg. Mais c’est une espèce extrêmement invasive.

Se répandant très vite jusqu’à la surpopulation en Mer du Japon, elle fait l’objet d’une traque intensive. La méduse géante reste pourtant très dure à chasser. Sous la menace, elle se reproduit à une vitesse folle et son venin est hautement toxique.

Si certains la tuent, d’autres la mangent… À leurs risques et périls puisque son venin est très dangereux. Les parties toxiques doivent être retirées et être suffisamment cuisiner avant d’être consommées.

13. Le Hakarl

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Le Hakarl est une spécialité islandaise à base de chair de requin du Groenland mais qui n’est pas sans risques pour celui qui la déguste…

C’est sa teneur en acide urique qui le rend toxique. Les requins n’ont pas de reins et se débarrassent de leurs urines en suant. Elle peut toutefois être consommée après une longue préparation. Cette préparation consiste à enfouir la chair du requin dans le sol pendant environ six à douze semaines selon la saison puis à la faire sécher dans un séchoir pendant 6 mois.

Servi nature en petits cubes, l’odeur d’ammoniac de ce mets reste insoutenable, d’où la fréquente utilisation de pince-nez ou de bouchons nasaux. C’est tout autant une tradition culinaire islandaise qu’une friandise recherchée par les connaisseurs.

14. Le crapaud buffle

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Originaire d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, mais il a été introduit sur diverses îles d’Océanie et des Caraïbes et est consommé en Afrique, et plus particulièrement en Namibie. Là où il a été introduit, il est devenu une nuisance et fait l’objet d’une traque. Il est devenu un produit de luxe chassé pour de nombreuses raisons notamment pour être consommé.

Le crapaud buffle ou, Rhinella marina, est pourtant un aliment très dangereux contenant une toxine très nocive pour les reins pouvant être mortelle. De plus, plus le crapaud est jeune plus le danger est élevé. Mieux vaut donc se méfier.

15. Le durian

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Il se présente comme une grosse baie, pesant jusqu’à 5 kg, avec une carapace de grosses épines. Il est connu pour son goût particulier et sa forte odeur (à tel point que de nombreux pays d’Asie du Sud-Est l’interdisent dans les lieux publics et dans les transports en commun). Certaines personnes ont comparé sont odeur aux égouts, au vomi, ou à l’odeur du putois

S’il est mal préparé, ce fruit comestible qui provient d’un arbre du même nom que l’on retrouve dans les Tropiques, peut être mortel. En effet, chaque année, plusieurs personnes mourraient d’une overdose de durian. Et pour cause le fruit, très gras et très calorique, peut s’avérer difficile à digérer. Ces graines sont pleines d’acides gras de cyclo propène pouvant s’avérer toxiques pour l’homme. Il est donc proscrit aux personnes sensibles de l’intestin et aux femmes enceintes. Et si le fruit, à l’odeur particulière, est associé à de l’alcool, c’est la mort assurée.

16. Les amandes

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Nous consommons tous régulièrement des amandes. Il est pour nous un ingrédient très commun, utilisé en grande partie pour la pâtisserie.

Mais si ces dernières ne sont pas cuites elles contiennent du poison. Les graines, et notamment celles des amandes amères sont remplies de cyanures. Contrairement à ce que beaucoup croient, les amandes amères ne sont pas des amandes moins mures … Elles ne proviennent simplement pas de la même variété d’amandier. Si vous en mangez beaucoup (une cinquantaine) vous pouvez être bien malade et cela peut même être mortel à forte dose !

La législation de nombreux pays impose d’ailleurs de retirer le poison contenu dans les graines avant de les mettre en vente.